March 28, 2024

A small group of people who work in health research have banded together to create a larger, nation-wide network dedicated to sharing and advancing Indigenous ways of evaluating research. The new Indigenous Evaluation Network launched its first summit on February 22-23, 2024, which yielded fruitful discussions on the importance of including Indigenous knowledge in health research and identifying ways to ensure health research projects and initiatives are successful, as deemed by Indigenous peoples.

“It’s important because the way that Indigenous people think, and the way we do things are quite different from western education and thought. We’re in the era of truth and reconciliation and decolonization, so a big part of that is listening to Indigenous people and our priorities,” explains Craig Settee, who is Cree/Anishinaabe and a member of Fisher River Cree Nation (Treaty 5 Territory), Manitoba, Canada.

“This summit was a way to reestablish some of that thought and self-determination of Indigenous peoples across Turtle Island, and showcase the work that they are doing with evaluation.”

Settee and Jocelyn Jones, who are the Cultural Competency Manager and coordinator of the Indigenous People’s Engagement and Research Council (IPERC) at Can-SOLVE CKD, respectively, attended the summit to network and gain knowledge that could be applied within the work being done at Can-SOLVE CKD.

Keynote speaker Dan George Gilseyhu Clan (Big Frog – Thin House) of the Wet’suwet’en people, opened the event by noting that Indigenous research and evaluation can only move at the speed at which research teams are building trust with the community that they are doing research with.

Over the course of the two-day event, other speakers included Knowledge Keepers and representatives from the Network Environments for Indigenous Health Research (NEIHR), Health Canada, Indigenous Services Canada, and various provincial and federal health research and care programs.

Jones, a member of Shoal Lake 40 First Nation, says key themes that were discussed often included: creating culturally relevant and safe environments, creating and maintaining authentic relationships and partnerships, increasing self-determination and community-led research, and enhancing revitalization of Indigenous knowledge, through ceremony, knowledge, translation, advocacy, and ecology changes.

Of note, transformation of health systems and institutions, policy changes and training for allies and non-Indigenous people were also identified as critical ways to support Indigenous evaluation.

Jones sees this summit as an important milestone for Indigenous health research. “It is a turning point to have a complete network just dedicated to Indigenous evaluation,” she says, noting that no other network like it exists. “Each organization, network or community can have different ways of [evaluating] what they do. But this way, we all come together and realize that you’re not alone in doing this work. So much more can be accomplished by working together and learning from each other,” she says.

Settee echoes similar sentiments, also noting that the summit sets the stage for meaningful and interesting future work through Indigenous evaluation. “There are a lot of people [at the summit] who are Indigenous and connected to their communities and culture, but also in the academic world – just to see how these all intersect and come together to create a vision of an Indigenous evaluation network was pretty promising to see, and striking interest in myself and others, I’m sure,” he says.

Settee emphasizes that, to truly ensure a research project is successful, those involved and affected by the research need to be heard.

“Sometimes it’s easy to go with the flow of how a program is going, but it’s important to speak our voices loud and speak our truths,” he says, noting that governments and research funders may need to question the true impact they state in annual reports and evaluation summaries. “You’re not always going to like what [Indigenous evaluators] have to say, but including their voices and evaluations are an important part of strengthening all this work that goes into [research].”


Connexions pour la compétence culturelle : Un nouveau réseau d’évaluation autochtone prend racine

Un petit groupe de personnes travaillant dans le domaine de la recherche en santé s’est réuni pour créer un réseau national plus large, dédié au partage et à la promotion des méthodes autochtones d’évaluation de la recherche. Le nouveau réseau d’évaluation autochtone a lancé son premier sommet les 22 et 23 février 2024, qui a donné lieu à des discussions fructueuses sur l’importance d’inclure le savoir autochtone dans la recherche en santé et d’identifier les moyens de garantir que les projets et initiatives de recherche en santé soient couronnés de succès, selon l’avis des peuples autochtones.

« C’est important parce que la façon dont les autochtones pensent et font les choses est très différente de l’éducation et de la pensée occidentales. Nous sommes à l’ère de la vérité et de la réconciliation et de la décolonisation, et une grande partie de cela consiste à écouter les peuples autochtones et nos priorités », explique Craig Settee, qui est Cri/Anishinabé et membre de la Nation crie de Fisher River (territoire du Traité 5), au Manitoba, au Canada.

« Ce sommet a permis de rétablir une partie de la pensée et de l’autodétermination des peuples autochtones de l’île de la Tortue, et de présenter le travail qu’ils accomplissent en matière d’évaluation. »

Settee et Jocelyn Jones, respectivement responsable de la compétence culturelle et coordinatrice du Conseil de la recherche et de l’engagement des peuples autochtones (CREPA) à Can-SOLVE CKD, ont participé au sommet afin de nouer des contacts et d’acquérir des connaissances qui pourraient être appliquées dans le cadre du travail effectué à Can-SOLVE CKD.

L’orateur principal, Dan George Clan Gilseyhu (Big Frog – Thin House) du peuple Wet’suwet’en,  a ouvert l’événement en notant que la recherche et l’évaluation autochtones ne peuvent progresser qu’à la vitesse à laquelle les équipes de recherche établissent un lien de confiance avec la communauté avec laquelle elles mènent leurs recherches.

Au cours de ces deux journées, d’autres intervenants ont pris la parole, notamment des gardiens du savoir et des représentants du Environnement réseau pour la recherche sur la santé des Autochtones (ERRSA), de Santé Canada, du Services aux Autochtones Canada et de divers programmes provinciaux et fédéraux de recherche et de soins dans le domaine de la santé.

Jones, membre de la Première nation de Shoal Lake 40, explique que les thèmes clés qui ont souvent été abordés sont les suivants : la création d’environnements culturellement adaptés et sécuritaires, la création et le maintien de relations et de partenariats authentiques, le renforcement de l’autodétermination et de la recherche menée par la communauté, et la revitalisation du savoir autochtone, par le biais de cérémonies, de connaissances, de traductions, d’actions de sensibilisation et de changements écologiques.

La transformation des systèmes et des institutions de santé, les changements de politique et la formation des alliés et des non-autochtones ont également été identifiés comme des moyens essentiels pour soutenir l’évaluation autochtone.

Jones considère ce sommet comme une étape importante pour la recherche sur la santé des autochtones. « C’est un tournant que d’avoir un réseau complet dédié à l’évaluation autochtone », dit-elle, notant qu’il n’existe aucun autre réseau de ce type. « Chaque organisation, réseau ou communauté peut avoir différentes façons d’évaluer ce qui est fait. Mais de cette manière, nous nous réunissons tous et nous nous rendons compte que vous n’êtes pas seul à faire ce travail. On peut accomplir beaucoup plus en travaillant ensemble et en apprenant les uns des autres », dit-elle.

Settee se fait l’écho de sentiments similaires, notant également que le sommet ouvre la voie à des travaux futurs significatifs et intéressants dans le cadre de l’évaluation autochtone. « Il y a beaucoup de personnes [au sommet] qui sont autochtones et liées à leurs communautés et à leur culture, mais aussi dans le monde universitaire, le simple fait de voir comment tous ces éléments se croisent et s’unissent pour créer une vision d’un réseau d’évaluation autochtone était très prometteur, et a suscité mon intérêt et celui d’autres personnes, j’en suis sûr », déclare-t-il.

Settee insiste sur le fait que, pour qu’un projet de recherche soit véritablement couronné de succès, les personnes impliquées et concernées par la recherche doivent être entendues.

« Il est parfois facile de suivre le cours d’un programme, mais il est important de faire entendre notre voix et de dire nos vérités », déclare-t-il, notant que les gouvernements et les bailleurs de fonds de la recherche pourraient être amenés à remettre en question l’impact réel indiqué dans les rapports annuels et les résumés d’évaluation. « Vous n’aimerez pas toujours ce que [les évaluateurs(trices) autochtones] ont à dire, mais le fait d’inclure leurs voix et leurs évaluations est une partie importante du renforcement de tout ce travail qui se fait dans [la recherche] ».

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